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White Paper
Communiquer sur les Energies Renouvelables (Partie 1)
Pour une communication énergique
et renouvelée...
D'après les chiffres du Syndicat des Energies Renouvelables
(SER), l’adoption des énergies renouvelables
en France suit une courbe identique à celles de l’Allemagne
et de l’Espagne. Mais avec 8 ans de retard sur la première
et 5 ans sur la seconde ! Ce « retard » français
n’est pas sans rappeler celui qui a touché les
nouvelles technologies de l’information et de la communication
(NTIC) voilà une dizaine d’années. Comparés
aux Etats-Unis, à l’Angleterre ou l’Allemagne,
le nombre de PC dans les foyers, le nombre d’abonnés
à Internet, l’adoption des réseaux par
les PME, etc. tous les indicateurs étaient alors dans
le rouge.
Mais à regarder de plus près, on s’aperçoit
que les similitudes entre ces deux marchés ne s’arrêtent
pas là. Il existe d’autres points communs entre
la révolution des nouvelles technologies et celle des
énergies renouvelables.
D’un point de vue global, ces deux activités
font l’objet d’une forte pression sociétale.
Alors que pour les NTIC, au milieu des années 90, le
discours ambiant distillait l’idée que l’on
ne pouvait pas rester au bord des autoroutes de l’information,
pour les énergies renouvelables, il s’agit désormais
de « sauver la planète ». Ainsi, sous des
formes différentes, pour ces deux marchés, l’idée
est véhiculée que les adopter, c’est être
moderne, être concerné. Et que ne pas les adopter,
c’est oeuvrer contre le « bien-être »
collectif. Cette pression sociétale exercée
par les associations, les syndicats professionnels, les acteurs
du marché, les médias et plus récemment
par les hommes politiques, si elle a le mérite d’attirer
l’attention sur des enjeux de société,
véhicule également un sentiment culpabilisateur.
Elle est essentiellement efficace sur un public déjà
concerné, les « early adopters »,
comme on les appelle, à l’affût de la modernité,
toujours prêt à bondir sur la nouveauté.
Pour les autres, il est nécessaire de substituer la
culpabilité par de l’envie dans l’esprit
des consommateurs.
On n’arrête pas
le progrès, on l’accompagne...
Autre point commun, les NTIC comme les énergies renouvelables
reposent sur une forte technologie. Qui plus est, en perpétuelle
évolution. Il existe donc une tentation naturelle à
vouloir porter tout ou majorité de la communication
autour de cette dimension technologique. Durant longtemps
le MHz (Mega Hertz), à travers la vitesse des processeurs,
a été le principal argument de vente des ordinateurs.
Une communication qui s’est rapidement muée en
course effrénée, incontrôlable, rendant
obsolète tout PC en moins de trois mois ! Face à
l’incompréhension du grand public, les constructeurs
ont compris qu’il fallait sortir d’une communication
technique, menant à une impasse, pour s’exprimer
sur la valeur d’usage. Autrement dit, ce n’est
pas ce qu’il y a dans l’ordinateur qui importe,
mais ce qu’il me permet de faire.(suite...)
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